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.: Forum Autonomie, autogestion : flexibilité, dérives et droits sociaux - Anne & Marine Rambach - :.

Intellos Précaires, Anne et Marine Rambach
>> 22/01- 14h - Salle: -
Tout d'abord, qui sont ces intellos précaires ? Selon les auteurs, sont " intellectuels ", " tous ceux qui exercent des métiers traditionnellement considérés comme tels ", qui ont trait à l'écriture, à la culture ou à la recherche. Souvent très diplômés, ils sont paradoxalement " précaires ", ce qui signifie " qu'ils sont exclus ou se sont exclus des statuts inhérents " à leur domaine d'activité : le salariat en CDI ou le fonctionnariat ".
Agés en majorité de 25 à 35 ans, les intellos précaires logent souvent dans les centres-villes, dans un logement minimal où à la fois ils vivent et ils travaillent. Leur logement se reconnaît à un excédent de livres et un ordinateur, symboles de la confusion entre privé et public qui existe chez eux. Rarement mariés ou en couple, peu d'entre eux ont des enfants.
Les IP vivent avec le SMIC, parfois moins, parfois plus. Tous ont des " statuts bancals, parfois illégaux, en tout cas sans les attributs habituels de leur classe ". Selon les auteurs, les IP sont une " espèce nouvelle culturellement et politiquement " et ils se situent en permanence dans le paradoxe, dans le dedans et dans le dehors.
Leurs comportements de consommation par exemple, échappent à toutes catégories connues. Ils alternent des pics et des creux de consommation, mais surtout adoptent un fonctionnement illogique eu égard à la rationalité économique de leurs parents. Ils privilégient la consommation de produits culturels, mais se passent volontiers de véhicule alliant ainsi des idées écologistes à des contraintes budgétaires. Quant à leur budget vacances, il est réduit à sa plus simple expression. Partir signifie coupler le séjour avec une activité professionnelle et/ou un séjour dans leur famille.
Souvent issus des classes sociales favorisées, détenteurs d'un " capital symbolique et culturel ", ils sont dans la même situation que d'autres travailleurs, situés eux, au bas de l'échelle sociale, et ont souvent à faire face à des incertitudes sur l'avenir. Compte tenu de leurs statuts provisoires ou inexistants, ils se heurtent en permanence à des problèmes matériels tels que l'absence de couverture sociale. Peu au courant de leurs droits, mais souvent aux prises avec des problèmes financiers, ils ont tendance à ignorer les organismes sociaux pour qui leurs situations entrent peu souvent dans une catégorie usuelle. Certains ont recours au RMI, mais ils sont rares. Ils ignorent aussi souvent les droits et devoirs liés à leurs statuts et à la rémunération qui leurs est liée : honoraires, vacations, piges, droits d'auteur, CDD.
Du point de vue professionnel, ils sont hyperactifs et cumulent parfois différentes activités qui leur font dépasser le seuil des 35 heures, ces périodes seront suivies par d'autres consacrées à des activités très peu lucratives, souvent militantes ou menées pour le seul plaisir. De plus, ces multiples activités ne se cantonnent pas à un seul secteur.
En outre, condition indispensable pour trouver des contrats, il leur faut cultiver des réseaux car en matière de travail intellectuel, " tout se fait par relation, recommandation, cooptation ". Ces réseaux - plus ou moins actifs - peuvent être corporatistes, amicaux, familiaux, politiques, communautaires ou professionnels. Ainsi, les conditions d'engagement et le mode de travail précaire concourent à conférer à la relation de travail avec les employeurs un caractère privé D'ailleurs, les IP considèrent parfois " le travail qu'on leur procure comme une sorte de cadeau ". Ils ne sont pas pour autant tous dépourvus d'ambition. Si certains aspirent simplement à produire et à apprendre, d'autres espèrent occuper des postes intéressants et bénéficier d'une progression de carrière.
Compétents, adaptables, productifs, ils entretiennent cependant avec l'entreprise des rapports ambigus. Cette dernière voit en eux une main d'œuvre souple, compétente, productive et peu revendicatrice. De plus, moins payés, non intégrés à la structure, ils sont moins coûteux. De leur côté, ils vivent à la marge de ces structures économiques ou publiques et continuent pourtant d'y jouer un rôle.
Enfin, dans ces situations particulières et très éloignées du droit du travail, certains secteurs figurent en bonne place sur le podium des exploiteurs : le multimédia, la télévision, la presse, et surtout l'Etat (enseignement secondaire, recherche et université).

Anne et Marine Rambach, écrivaines et fondatrices des Editions gaies et Lesbiennes, Paris
Contact: edigaies@club-internet.fr
http://perso.club-internet.fr/edigaies/

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